On trouve les premières traces de l’utilisation de la réflexologie environ 2000 ans avant Jésus-Christ, en Egypte : on peut observer sur le sarcophage d’Ankhmahor, un pharaon médecin, la représentation de diverses scènes d’accouchement, d’embaumement et de réflexologie. Dans le tombeau, les hiéroglyphes qui accompagnent les représentations de réflexologie plantaire et palmaire signifient : « Veuillez apaiser la douleur ».
La civilisation égyptienne n’est pas la seule à avoir eu recours à la réflexologie. Par exemple, en chinois, l’idéogramme « pied » signifie « partie du corps sauvegardant la santé ». En Asie, l’empreinte de pied du Bouddha est encore illustrée avec diverses petites cases représentant chacune une partie du corps. En Inde, les pieds de Vishnu sont toujours richement garnis de symboles.
Plus tard, au XXème siècle, un médecin américain, le Dr Fitzgerald s’est lui aussi intéressé à la réflexologie. Il propose alors un découpage du corps en plusieurs (dix) zones longitudinales et verticales.
C’est la thérapie zonale. Il constate qu’une pression locale sur un orteil ou un doigt a un effet antalgique (suppression de la douleur) sur l’une des dix zones corporelles. Il utilise notamment cette technique dans des opérations ORL.
Ce n’est que plusieurs années plus tard, dans les années 1930, que la collaboratrice du docteur, Eunice Ingham, affine le repérage des zones, et met au point une cartographie sur laquelle la totalité du corps est représentée sur les mains ou les pieds. Elle écrit le premier ouvrage de réflexologie et ouvre la première école.